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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 10:15

DanièleElle est douce comme la peau d'un bébé ou présente les tâches brunâtres de la personne âgée. Elle a la finesse de l'artiste ou la rugosité du manuel.

Fiévreuse ou tremblante, ferme ou caressante, la main raconte notre vie et trahit notre âge.

Telle une toile vivante sur laquelle un peintre dessine des lignes et sculpte des sillons, sur laquelle un auteur écrit notre histoire, elle est un livre ouvert sur notre âme. La main tendue prend, donne et reçoit.

Ouvrir les mains et offrir son coeur,

Ne pas avoir peur de recevoir le bonheur,

Cultiver son jardin pour de meilleurs lendemains,

C'est oublier ses chagrins et choisir son destin.

A l'ordre et griffe ouverte sur le coeur,

Le serment prêté rappelle de ne pas trahir ses Soeurs.

Compagnonnes, voyageons ensembles sur le même chemin,

Et glorifions le travail, main dans la main.

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 09:17

DanièleDans une semaine, j'irai à Paris au salon du livre. Quelques extraits, le résumé et la quatrième de couverture de mon manuscrit dans mon sac, une liste d'éditeurs (susceptibles d'être intéressés par mon histoire) à la main, je vais parcourir les stands dans l'espoir d'attirer leur attention (au moins pour l'un d'entre eux !). Je ne sais comment les aborder et je suis pleine de doutes...

Quelle aventure !!!

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 08:33

DanièleLa mère et le fils attendirent patiemment dans le couloir, un peu déconcertés. Ils se faisaient face et leurs regards timides se croisaient sans insister, s'évitaient, se recherchaient de nouveau, s'affrontaient pour rompre aussitôt. Quelques sourires incertains flottaient mais Florence sentait Romain désemparé et s'émut de l'atttude qu'il s'imposait : celle de quelqu'un qui attendait sereinement, comme si le drame que vivaient ses parents et la folie de sa mère n'étaient, après tout, pas si graves. Comme s'il voulait, du haut de son jeune âge, l'apaiser, la rassurer ! Petit homme vaillant !

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 09:07

Danièle

     Une foule se pressait devant la pharmacie. Certains en pyjama bleu, d'autres en civil. Et le même rituel recommençait : le petit gobelet en plastique contenant de l'eau et la pillule.

     Là, tout n'était qu'ordre et santé, soumission, dépendance et p'tits cachets !

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 08:54

DanièleL'homme entra dans la pièce et avança difficilement en trainant ses pieds sur le sol. Tout son corps dansait au rythme décalé de sa démarche. Il n'avait plus ses crayons. Il surveilla du coin de l'oeil la réaction de la téléspectatrice, mais celle-ci se concentra sur les images qui défilaient, sans pour autant les voir. Il s'arrêta, observa, reprit sa pénible marche, s'emmêla les pieds et se tint à la bibliothèque qui n'avait de nom que par ses rayonnages. Elle était emplie de cassettes vidéo, de choses et d'autres, et de tout de même quelques livres. Une bouteille d'eau à moitié vide trônait sur une étagère. Un patient avait dû l'oublier. L'homme était hypnotisé par le plastique qui reflétait la lumière du soleil. Tout en épiant Florence, il s'approcha de la bouteille, lentement, très lentement. Il allongea le bras. Pas de réaction du côté fauteuil. Il attrapa la bouteille. Florence ne bougea pas, les yeux grands ouverts dirigés vers l'écran. Il approcha sa bouche du goulot et but quelques gorgées. Florence n'osa pas cligner des yeux, et retint même sa respiration. Avec lenteur et sans bruit, il reposa sa trouvaille, et, sans quitter Florence du regard, repartit en accrochant pieds et jambes...

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 08:48

Danièle

     Ecrire et ne pas être lu(e) , à quoi ça sert ? Certes, il reste l'expression mais sans partage, la délivrance et le soulagement sans projection, un accouchement sans enfantement. Un peu comme parler face à un mur (au sens propre du terme). Crier dans une forêt déserte et glacée dont le sol est recouvert par une couche épaisse de neige étouffant et absorbant le moindre murmure. Aucun écho, aucun retour. Le vide total qui renvoie à sa propre solitude. Le cri est déchirant mais il n'écorche que le silence obscur et pesant sans vraiment l'entamer. Alors, écrire et ne pas être lu(e) est la non-reconnaissance de l'Etre, l'ignorance et l'indifférence absolue de Soi et de l'Autre. Un miroir sans tain, un kaléidoscope éteint, une nuit sans étoile...

 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 08:47

           

Danièle

 

         J'ai toujours été fascinée par les mots, leur capacité à rendre les phrases plus ou moins consistantes, et je m'en suis emparée, les faisant vivre dans des poèmes, des proses ou quelques courts essais, devenant ainsi un passeur de messages. Jusqu'à écrire un livre. L'écriture de ce premier roman "Le pyjama bleu" a été le moyen d'expression et de communication par lequel je me suis cherchée, trouvée et réalisée. Pour autant, je ne le laisserai dans un fond de tiroir sous prétexte que je me suis enfin reconnue (à travers le bandeau opaque de la complaisance !). Au contraire, j'ai besoin du regard des autres qui nous renvoie à notre propre image. Peut-être m'accorderez-vous un peu de votre temps et, j'ose espérer, enverrez-vous quelques critiques ? Ce sera tout bénéfice pour moi ! En vous remerciant.

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Présentation

  • : Le blog de danièle
  • : Présentation de mon premier roman non encore publié "Le pyjama bleu". Je livre quelques extraits et sollicite vos critiques. En vous remerciant.
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