Le blog de danièle

Bâtir sa vie, pierre après Paule

A même le sol, si et la

Subir le feu, la glace

Goût choc aux lames de fond

Qui coulent l’encre

Et chavirent les cœurs

Détruire et reconstruire

Au fil du temps mieux, tant pis

Tant qu’on pourra

Tant qu’on vivra

En laissé-pour-conte de fées

Ce qu’il te plait

Décrocher son étoile

Au trou noir du destin

Et doute du lendemain

Rire et chanter

Verser l’arme de guère ou trop

Dans le chœur des fidèles

A l’amour, à la mort

A l’unisson d’un monde fou

Où tout devient possible

Pour peu qu’on ose

AIMER  

D.C.

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Joue une dernière fois

Le Mozart des amants maudits

Les notes fanées d’encens

De nos désirs en suspens

Qui résonnent et déraisonnent

Dans la cathédrale des soupirs.

J’accrocherai nos frissons

A la pointe de mes seins

Au sommet de ta faim

Sur les murs du temps,

Celui que j'aidonné

Sans espoir de rimer.

Je vais au hasard

Des nuits sans sommeil

Dans la poussière de mes rêves

Chercher l’oubli de nos accords

Dont l’écho déchiré s’épuise

Sous les ponts délaissés du plaisir,

Et je m’endors au matin

Abandonnée et blessée

Sur l’autel du chagrin…

Mais j’en veux encore

D.C.

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Glissement feutré de mes pas

Dans le silence apaisant

Du cocon de la conscience

Sourire douceur, larme furtive

L’énergie circule et se diffuse

Dans mon âme reconnaissante

Je m’arrête et contemple

Les couleurs des cœurs amis

Que les pinceaux ont ouverts

Comme on ouvre un livre…

Comment mettre des mots

Sur des émotions, des sentiments

Je ne peux que respirer, ressentir

L’indescriptible, le surprenant

La magie d’un temps hors du temps

Et je me plais à vivre, à aimer, à espérer

Que l’Art restera à tout jamais

Dans le cœur de mon cœur

Dans ma conscience éveillée…

D.C.

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Pluie immonde d’étoiles mortes

Que l’enfer saturé a vomies

Sur mes nuits d’ébène

Et je m’enfonce en peine

Au bourbier de mes rêves froids

Dans un champ de roses noires

Mon sang glacé perle

En une dernière larme

Glissant le long des épines

Et le rouge nacré se fige

Sur la toile obscure de mes songes

Mes doigts tremblant l’étalent

En un profond sillon

Déchirure obscène d’un cœur

D’où suinte la pourriture

De mes espoirs déçus

Abreuvant la terre ignoble

Au crépuscule des cauchemars

Dans un cri je me réveille

Il fait encore nuit …

D.C.

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Assise à la terrasse d’un café

Je déguste les derniers rayons chauds

D’un soleil qui s’enfuit

A l’horizon de la morte saison.

Les gens passent, courent, se croisent

En un vertigineux tourbillon

Et les cris et rires, les va-et-vient

Brouillent mes pensées …

Et soudain je les vois

Au milieu de la foule indifférente

Silencieux, enlacés et amoureux

Offrant leur jeunesse insouciante

A mon cœur nostalgique d’un passé

Couleur automne rougeoyant

Animé de mes souvenirs exaltés.

Ils s’aiment et se déchirent

Dans des adieux passionnés

Que la douce promesse

D’une prochaine rencontre

Adoucit en une tendre caresse.

Et je souris à leur amour

A l’échappée des miennes

Aux fougueux baisers qu’ils échangent

Et à ceux qui m’ont fait rêver …

D.C.

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